Jardins du Luxembourg à Paris : découvrir leur histoire

Le jardin du Luxembourg se situe à Paris, dans le sixième arrondissement, entre Saint-Germain-des-Prés, Montparnasse et le Quartier latin. Le jardin occupe une surface de 23 hectares dont seuls 21 sont ouverts au public. Ce Jardin abrite un grand bassin et une forêt. Pour le visiter, avant tout, il convient de connaître son histoire.

Le jardin du Luxembourg et son histoire

Les jardins du Luxembourg ont été créés vers le début du XVIIe siècle sous l’égide de la veuve du roi Henri IV, Marie de Médicis. Le jardin faisait partie intégrante du palais de campagne. Quelques parties du jardin ont été conçues à partir des plans du Palazzo Pitti de Florence. Le jardin du Luxembourg a subi d’importantes modifications structurelles au XVIIe siècle sous le règne de Louis XIV et au XVIIIe siècle sous le règne de Louis XVIII. Au cours de la Révolution française, le jardin fut à nouveau agrandi par des propriétés ecclésiastiques saisies. Napoléon III a réduit radicalement la dimension du jardin en restructurant l’avenue Auguste Comte et en bâtissant de nouvelles résidences. Ce qui a entraîné la perte définitive d’une grande partie du terrain pour le jardin botanique et la pépinière. Néanmoins, les nombreux changements structurels du jardin ne pouvaient pas l’empêcher de sauvegarder son atmosphère de design italien. Certes, l’histoire du jardin du Luxembourg est intéressante. Cliquez sur www.paris-anecdote.fr pour plus d’informations.

Le Jardin du Luxembourg : architecture et caractéristiques

À l’endroit où se situe le jardin actuel, il existait à l’origine un grand jardin au style Renaissance, qui a par la suite été converti en jardin de style baroque sous l’impulsion de l’architecte de Marie de Médicis. Plus au nord se situe le Palais du Luxembourg, un lieu où se tient le Sénat français aujourd’hui. Le Petit Palais se trouve juste à côté. Celui-ci est utilisé actuellement comme appartement de fonction du président du Sénat. L’orangerie est le musée public de France le plus ancien. L’École des Mines se situe à l’est du jardin. Depuis le palais, en jetant un coup d’œil vers le sud, des parterres de fleurs disposés géométriquement et des champs en terrasses sont ouverts, ce qui est un excellent art de jardin typiquement français. C’est au cœur de cette partie que se situe le bassin central agrémenté de fontaines qui invite à la flânerie. D’un autre côté, le sud-ouest et l’ouest du jardin sont structurés suivant le modèle de la création des jardins anglais. Quelque 80 belles sculptures de pavillons et de vases ornent entièrement les jardins du Luxembourg à Paris.

La fontaine des Médicis et le méridien zéro

Lors de la visite du Jardin du Luxembourg, le visiteur doit faire un tour de la Fontaine Médicis, connue comme l’endroit le plus romantique de la ville parisienne. En effet, ce paysage de fontaines caverneuses est fascinant, rappelant les fontaines d’Italie. Édifiée à l’origine en 1620, celle-ci a été emménagée à son emplacement actuel vers le milieu du XIXe siècle lors de la reconstruction de la rue Médicis, allongée par des statues et incorporée à l’architecture du jardin. La fontaine Médicis est, à coup sûr, l’une des merveilleuses fontaines de Paris. Ce qui explique le déroulement fréquent des demandes en mariage à cet endroit. Quant au méridien zéro à Paris, le terme méridien zéro est employé dans la description d’une ligne verticale et perpendiculaire à l’équateur, du pôle arctique au pôle Sud. Depuis la définition du méridien en 1718, celui-ci franchit la métropole parisienne et son observatoire. Louis XIV a redessiné le jardin du Luxembourg pour orienter le regard vers l’observatoire. Actuellement, de petits médaillons métalliques se trouvent dans le Jardin du Luxembourg. Ceux-ci portent l’inscription Arago en hommage à l’astronome François Arago. Ces médaillons indiquent le trajet du méridien zéro. Environ 135 médaillons ont été placés à Paris. Aujourd’hui, le méridien de Paris n’est plus en service. Il est substitué par le méridien de Greenwich.